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ErnstAugust de Hanovre, de nouveau amoureux Ă  Madrid ? Amaigri mais Ă©panoui, le prince allemand coule des jours heureux dans la capitale ibĂšre, entre promenades en famille avec ses petits-enfants et tendres apartĂ©s avec une belle Espagnole. Aussi Ă  l’aise qu’un adolescent, le chef de maison de Hanovre saute sur une trottinette ErnstAugust de Hanovre semble avoir retrouvĂ© le sourire. Le prince allemand, qui est sĂ©parĂ© de Caroline de Monaco depuis 2009 mais toujours pas divorcĂ©e, a Ă©tĂ© aperçu plusieurs fois dans AccueilErnst-August de Hanovre et sa compagne Maria Madalena Bensaude lors du coktail pendant le mariage de Christian de Hanovre et Alessandra de Osma Ă  Lima le 16 mars 2018. ErnstAugust de Hanovre, qui est toujours officiellement mariĂ© Ă  la princesse Caroline de Monaco, a rĂ©cemment Ă©tĂ© vu en compagnie d’une autre femme en Espagne. Ernst August de Hanovre aura eu une Lesarchives par sujet : Auguste Pavie. 12 3 4 5 Suivant Expo - NATUUR Photographies. Dessin - Collage Penmarch 29760 Du 06/07/2022 au 26/08/2022 « Quand je donne aux choses communes un sens auguste, aux rĂ©alitĂ©s habituelles un sens mystĂ©rieux, Ă  ce qui est connu la dignitĂ© de l’inconnu, au fini un air, un reflet, un Ă©clat d’infini : je les romantise. Rencontres Sans Donner Son Adresse Mail. Un heureux Ă©vĂ©nement qui survient sept mois aprĂšs le mariage du couple. Avec quelques jours d'avance sur le terme prĂ©vu, le prince Ernst August de Hanovre Jr. et sa femme Ekaterina Malysheva sont devenus parents dans la matinĂ©e du jeudi 22 fĂ©vrier 2018, accueillant leur premier enfant Ă  l'hĂŽpital Henriettenstift Ă  Hanovre. L'aĂźnĂ© des deux fils du prince Ernst August, ĂągĂ© de 34 ans, et la crĂ©atrice de mode russe de 31 ans, fondatrice de la marque EKAT dont les combinaisons colorĂ©es sont prisĂ©es de cĂ©lĂšbres it-girls, ont eu une petite fille pour laquelle ils ont choisi un prĂ©nom royal Elisabeth - les autres prĂ©noms seront rĂ©vĂ©lĂ©s Ă  l'occasion de son baptĂȘme. Sur les deux images que les jeunes parents ont partagĂ©es avec le tabloĂŻd allemand Bild pour prĂ©senter leur bĂ©bĂ© - tout chevelu !-, l'une rien qu'eux trois et l'autre entourĂ©s de l'Ă©quipe mĂ©dicale, la fatigue est perceptible, mais le bonheur est complet, ainsi que le prince, "trĂšs heureux et reconnaissant", l'a confiĂ© au nom de sa famille. Sept mois seulement aprĂšs ses noces grandioses en prĂ©sence de centaines d'invitĂ©s du gotha et de la royautĂ©, largement considĂ©rĂ©es comme le mariage de l'annĂ©e 2017 en Allemagne, Erst August Jr. et "Katya", comme ses proches l'appellent, fondent dĂ©jĂ  leur famille. Cela permettra-t-il d'apaiser les relations entre le couple et le prince Ernst August de Hanovre, dont Elisabeth est le premier petit-enfant ? L'Ă©poux de la princesse Caroline - dont il est sĂ©parĂ© depuis plusieurs annĂ©es - avait dĂ©libĂ©rĂ©ment dĂ©sertĂ© le mariage de son fils aĂźnĂ©, issu de son mariage passĂ© avec Chantalm Hochuli, et de sa compagne en raison d'une embrouille autour du patrimoine familial. Un bonheur pouvant en cacher un autre, l'annĂ©e 2018 sera belle aussi pour le frĂšre cadet d'Ernst August Jr., le prince Christian de Hanovre, qui Ă©pousera religieusement le 16 mars sa compagne Alessandra "Sassa", pour ses proches de Osma Ă  Lima, au PĂ©rou, quatre mois aprĂšs leur union civile Ă  Madrid. LĂ  encore, on s'attend Ă  un mariage de rĂȘve, qui se dĂ©roulera sur trois jours sur les terres natales de la jeune femme, oĂč le couple s'est rendu Ă  plusieurs reprises afin de superviser les prĂ©paratifs - du dĂźner du 15 mars dans un restaurant du centre de la capitale Ă  la grande fĂȘte qui aura lieu le 17 au musĂ©e Pedro de Osma, en passant par la cĂ©rĂ©monie religieuse le 16 en la basilique et au couvent de San Pedro... La princesse Alexandra de Hanovre, demi-soeur des princes de Hanovre, et les Casiraghi, enfants de leur belle-mĂšre la princesse Caroline, y seront sans aucun doute. Caroline de Monaco, la maman de Charlotte Casiraghi, aurait renouĂ© le contact avec son mari, le prince Ernest-Auguste de Hanovre, avec lequel elle Ă©tait sĂ©parĂ©e depuis cinq ans. C’est du moins ce qu’affirme l’édition italienne du magazine Elle », qui fait cas d’une remise de couvert de la princesse du Rocher et du prince allemand. Cette rĂ©conciliation intervient quelques semaines Ă  peine aprĂšs la rupture d’Ernest-Auguste de Hanovre avec Simona, sa compagne de longue date. L’implosion de leur couple avait Ă©tĂ© confirmĂ©e par Ici Paris » en octobre dernier. Il y a deux ans, la maman de Charlotte Casiraghi avait Ă©tĂ© humiliĂ©e par son mari rapportait Ă  l’époque l’hebdomadaire people. Alors que la sƓur du prince Albert de Monaco prĂ©parait les 300 ans de la dynastie des Hanovre’, le comportement d’Ernest-August, l’a privĂ©e de cette somptueuse fĂȘte », affirmait Ici Paris. Le prince de Hanovre a tout bonnement » fait l’impasse sur cette cĂ©rĂ©monie pour prendre du bon temps Ă  Ibiza avec sa jolie brune, Simona, une ancienne danseuse reconvertie dans le mannequinat. Elle a 34 ans de moins que le prince de Hanovre. La rupture du couple aurait facilitĂ© la rĂ©conciliation du la princesse Caroline de Monaco avec le papa de sa fille cadette. Comment la philosophie vient aux femmes Ă  Monaco ? De mĂšre en fille, entre la princesse de Hanovre et Charlotte Casiraghi, c’est d’abord une histoire de passion et de transmission. Et une infinie libertĂ© de pensĂ©e. Entretien Figaro. - Charlotte, comment est nĂ©e cette passion pour la philosophie ?Charlotte Casiraghi. - C'est un cheminement difficilement rationalisable il est difficile d'expliquer une passion. Cela a commencĂ© avec mon goĂ»t pour les livres
 J'ai toujours aimĂ© les livres, avant mĂȘme que je sache lire. Je me souviens trĂšs prĂ©cisĂ©ment d'un souvenir avec maman nous Ă©tions dans un avion, j'avais en main une vieille Ă©dition d'un de tes livres que je tenais Ă  l'envers pour faire croire que je princesse de Hanovre. - C'Ă©tait pareil pour moi enfant, j'avais envie de lire des livres de grands. Je crois que c'est propre aux filles. Je piochais des ouvrages dans la bibliothĂšque des parents que je lisais sans rien comprendre de la premiĂšre Ă  la derniĂšre ligne. Le premier livre ? Les Vacances, de la comtesse de SĂ©gur. Je me souviens trĂšs bien de la premiĂšre phrase "Tout Ă©tait en l'air au chĂąteau de Fleurville", une phrase qui Ă©veillait mon C. - J'aimais les grands romans du XIXe siĂšcle. Le Rouge et le Noir, de dĂ©couvrirSuri Cruise la petite fille gĂątĂ©e d'Hollywood, ou l'histoire d'une enfant diabolisĂ©e par les mĂ©diasY avait-il des lectures interdites au Palais ?C. de H. - À mon Ă©poque, on n'aimait pas trop Sartre et Beauvoir. Elle sourit. Mais pour toi et tes frĂšres, aucun livre n'Ă©tait interdit, sauf les dit transmission, dit Ă©ducation. Laquelle avez-vous reçue ?C. de H. - J'ai reçu une Ă©ducation qui, Ă  certains Ă©gards, Ă©tait un reliquat du XIXe siĂšcle. Nous ne voyions pas beaucoup nos parents, j'avais une nounou anglaise et une gouvernante française. J'Ă©tais au pensionnat des Dames de Saint-Maur. J'adorais l'Ă©cole et j'Ă©tais trĂšs bonne Ă©lĂšve. Mais Ă  cause du mauvais français de ma mĂšre, je recevais assez peu de louanges en prĂ©sentant mes carnets de notes, ce qui m'agaçait un peu. Elle sourit. L'Ă©ducation de mes enfants n'a Ă©videmment rien Ă  voir avec celle que j'ai C. - Tu as veillĂ© sur nous sans jamais ĂȘtre de H. - Il faut veiller, pas C. - Nous disposions de beaucoup de libertĂ©, ce qui ne veut pas dire que nous Ă©tions mis de cĂŽtĂ©. Nous avons Ă©tĂ© livrĂ©s Ă  une solitude trĂšs bienfaisante c'est ce qui fait qu'on construit un imaginaire de H. - J'ai toujours dit Ă  mes enfants "Je peux vous montrer la porte, vous apprendre Ă  fabriquer des clĂ©s, mais c'est Ă  vous seuls de chercher Ă  l'ouvrir." la princesse de Hanovre. Felix Dol MaillotLe contexte princier change-t-il la donne ?C. de H. - On se tient mieux Ă  table, et encore ! Elle rit. Je vous assure que j'avais des camarades dont les parents Ă©taient bien plus rigides que les C. - C'est un clichĂ©. Nous n'avons pas Ă©tĂ© choyĂ©s par des prĂ©cepteurs Ă  domicile. Nous avons frĂ©quentĂ© rapidement des Ă©coles publiques Ă  la campagne, et c'est trĂšs formateur d'ĂȘtre confrontĂ©s Ă  des diversitĂ©s humaines et transmissionLa culture peut-elle nous sauver ?C. de H. - C'est le dernier acte moralisateur de la sociĂ©tĂ©. Mais peut-elle nous sauver ? Je ne pense pas
C. C. - C'est la transmission et l'Ɠuvre de la transmission de la culture qui me semble essentielle. Je me sens riche de tout cela, et ce n'est pas du tout Ă©crasant. Au contraire, c'est une force qui me permet d'aller de l' de H. - La culture, c'est aussi la derniĂšre bouĂ©e contre la solitude. Je pense Ă  la phrase si dĂ©battue de Sartre "Il n'y a d'art que par et pour autrui." MĂȘme quand on n'est pas nous-mĂȘme crĂ©ateur ou artiste, lire un livre ou Ă©couter de la musique nous permet fugacement d'ĂȘtre protagoniste, de participer Ă  l'Ɠuvre. C'est rĂ©confortant de faire partie d'un processus de crĂ©ation, qu'on soit lecteur ou sentez-vous crĂ©atives ?C. de H. - En cuisine ou en jardinage, oui
C. C. - Pour ĂȘtre parent, il faut ĂȘtre crĂ©atif tous les l'intelligence de la vie
C. de H. - Ma chance ici, Ă  Monaco, c'est de pouvoir aplanir, adoucir et faciliter la crĂ©ation d'autrui. Et de dĂ©fendre la libertĂ© des artistes. C'est essentiel, cela a toujours Ă©tĂ© mon axe principal, et la bataille n'est jamais gagnĂ©e. Quand je participe Ă  l'Ă©laboration d'une exposition, par exemple, je prends garde de n'exclure personne ni rien, parfois mĂȘme des choses que je n'aime pas ou que je juge mauvaises c'est la garantie de la pluralitĂ© et de la culture, c'est la derniĂšre bouĂ©e contre la solitudePrincesse de HanovreVous partagez toutes les deux une passion au sens large pour la culture. Est-ce atavique, liĂ© au fait, par exemple, que votre mĂšre et grand-mĂšre Ă©tait une star de cinĂ©ma ?C. de H. - S'il y a quelque chose que je connais mal et avec laquelle j'ai le moins d'affinitĂ©s, c'est le cinĂ©ma. Peut-ĂȘtre parce que c'Ă©tait lĂ  ? Je ne suis pas trĂšs cinĂ©phile et ma culture filmique s'arrĂȘte aux annĂ©es 1980 je connais surtout les vieux films. Mon goĂ»t de la culture vient d'ailleurs. Pas de mes parents, qui n'Ă©taient pas de grands lecteurs, contrairement Ă  mes grands-parents. Je dois Ă©galement ce goĂ»t Ă  des professeurs merveilleux que j'ai eus enfant, puis Ă  l'universitĂ©. En musique, Nadia Boulanger Ă©tait ma professeure. Elle n'Ă©tait pas commode Mlle Boulanger, mais passionnante. Ma grand-mĂšre, elle, avait Ă©tudiĂ© le violoncelle avec Saint-SaĂ«ns
Vous, Charlotte, avez produit un film, Notre-Dame du Nil
C. C. - C'est plutĂŽt l'idĂ©e d'accompagner un projet qui est nĂ©e d'un livre de Scholastique Mukasonga. C'est l'aventure humaine et sa construction qui m'ont intĂ©ressĂ©e. Mais pour revenir Ă  mon lien avec la culture, il est directement liĂ© Ă  l'essence mĂȘme de Monaco c'est un lieu qui a toujours fait hospitalitĂ© Ă  la culture. Il existe depuis toujours une tradition d'accueil des artistes et nous avons hĂ©ritĂ© de cela. PerpĂ©tuer cet hĂ©ritage est un de H. - Il y a toujours eu ça. Mon pĂšre a donnĂ© un passeport et une rĂ©sidence Ă  Rostropovitch quand il Ă©tait apatride. Ma mĂšre a accueilli JosĂ©phine Baker et ses enfants lorsqu'elle Ă©tait ruinĂ©e
Charlotte Casiraghi. Felix Dol MaillotVous sentez vous investies d'une mission ?C. de H. - Lorsque nous avons lancĂ© Les Ballets de Monte-Carlo avec Jean-Christophe Maillot, notre fil conducteur Ă©tait de donner du plaisir sans chercher Ă  plaire. Nous faisons le moins de compromis possible. Le cosmopolitisme de Monaco est Ă©videmment un atout. Je me sens complĂštement europĂ©enne - et le dĂ©bat est d'actualitĂ©."Je suis fiĂšre d'ĂȘtre MonĂ©gasque"Comment dĂ©finir l'identitĂ© monĂ©gasque ?C. C. - La force de Monaco ,c'est
 Monaco. Je l'ai bien vu avec les Rencontres Philosophiques. La distanciation gĂ©ographique permet un autre Ă©lan je pense que la greffe aurait moins bien pris si on avait dĂ©cidĂ© de le faire Ă  Paris, par exemple
C. de H. - Paradoxalement, l'image caricaturale "exotique" - palais, casino et bains de mer - que renvoie ici et lĂ  Monaco devient parfois un atout ici, les artistes, les philosophes dans ce cas prĂ©cis, baissent la garde, ce qui permet Ă©ventuellement des Ă©changes plus libres et plus intĂ©ressants. Pour en revenir Ă  l'identitĂ© monĂ©gasque, les racines sont ligures. Et dans l'esprit et la tradition, il reste quelque chose de trĂšs gĂ©nois. Oui, nous nous sentons un peu italiennes
Et amĂ©ricaines ?C. de H. - Pas trĂšs, en fait. Il y a des traces, bien sĂ»r, nous y avons passĂ© du temps, mon frĂšre y a mĂȘme fait ses Ă©tudes. Mes grands-parents amĂ©ricains Ă©taient des immigrants de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration ma grand-mĂšre Ă©tait nĂ©e en Allemagne, mon grand-pĂšre est le seul Ă  avoir vu le jour aux États-Unis, tout le reste de sa famille Ă©tait irlandais. La famille irlandaise est restĂ©e trĂšs irlandaise, et les Irlandais ont toujours nourri une certaine mĂ©fiance vis-Ă -vis des AmĂ©ricains. Tout cela fait partie de la lĂ©gende familiale. Nous sommes des AmĂ©ricains au sens europĂ©en, ce n'est pas comme si nous Ă©tions tombĂ©s du Mayflower pour fonder la Nouvelle considĂ©rez-vous les Français ?C. de H. - Ici, nous disons "Le grand voisin nĂ©anmoins ami." Elle sourit.C. C. - Je suis fiĂšre d'ĂȘtre de H. - C'est bien d'appartenir Ă  une minorité  SĂ©rieusement, il y a quelque chose de trĂšs particulier ici. Les gens ignorent souvent que si l'histoire de notre famille a pu perdurer depuis le XIIe siĂšcle, c'est qu'il existe une proximitĂ© et une familiaritĂ© - au sens de la famille - entre nous et le peuple monĂ©gasque que peu de gens peuvent comprendre. L'exception monĂ©gasque, c'est cela. Maupassant disait "Si je devais ĂȘtre monarque, j'aimerais ĂȘtre le tsar de toutes les Russies qui ne connaĂźt aucun de ses sujets, ou le prince de Monaco qui les connaĂźt tous."L'exiguĂŻtĂ© du territoire nous permet d'accomplir des choses qui seraient impossibles ailleursCharlotte CasiraghiC. C. - L'exiguĂŻtĂ© du territoire nous permet d'accomplir des choses qui seraient impossibles ailleurs. Nous sommes un lieu d'accueil, mais aussi d'expĂ©rimentations. La bureaucratie n'est pas lourde et la communication aisĂ©e il y a une vĂ©ritable synergie entre toutes les institutions culturelles. Par exemple, les Rencontres Philosophiques collaborent avec Les Ballets de Monte-Carlo, avec le Pavillon Bosio, l'AcadĂ©mie Princesse Grace ou le MusĂ©e ocĂ©anographique. Tout est envisageable."Princesses modernes"Charlotte, vous avez dit prĂ©cĂ©demment dans notre magazine "La joie est plus importante que le bonheur"
C. C. - C'est peut-ĂȘtre ce qui m'a amenĂ©e Ă  la philosophie. En schĂ©matisant, le bonheur se ressent, la joie se partage plus facilement. La joie, elle, se communique, se dilate, se diffuse. Le bonheur, c'est le territoire de l'intimitĂ©. Le bonheur est fragile et peut nous ĂȘtre arrachĂ© Ă  tout moment
Justement, les lignĂ©es princiĂšres semblent ĂȘtre souvent soumises aux vicissitudes du destin
C. C. - Je crois que nous tous sommes emprisonnĂ©s dans des prĂ©jugĂ©s, des projections, des dĂ©terminations, des histoires qui nous de H. - Peut-ĂȘtre que dans une lignĂ©e, existe quand mĂȘme une notion d'immortalitĂ©, mĂȘme illusoire ? la princesse de Hanovre et Charlotte Casiraghi. Felix Dol MaillotVous faites partie de l'Histoire, malgrĂ© vous
C. C. - C'est exactement l'enjeu se construire, en rĂ©action ou pas, une histoire propre, une singularitĂ©. Il est peut-ĂȘtre rassurant d'imaginer que l'on ne nous oubliera pas, mais c'est illusoire. Ce qui est intĂ©ressant, c'est de chercher Ă  Ă©chapper Ă  la loi, Ă  la rĂšgle, Ă  la lignĂ©e, Ă  ce qui est prĂ©vu et assignĂ©. J'ai une mĂ©moire Ă  honorer, une transmission Ă  respecter, mais il est essentiel de retricoter les choses autrement, se laisser surprendre, choisir sa de H. - Tu l'as entendu mille fois dans ma bouche "La tradition, c'est la transmission du feu et non la vĂ©nĂ©ration des cendres." Cela a Ă©tĂ© ma ligne de agacĂ©es par les clichĂ©s relatifs aux "princesses modernes" ?C. de H. - Quand on lit les biographies de certaines reines lĂ©gendaires, on se dit que les princesses du XXe siĂšcle Ă©taient d'une sagesse et d'une miĂšvrerie
 Porter un bikini ? La grande affaire ! Vraiment, il y a des choses plus intĂ©ressantes
En vidĂ©o, de Grace Kelly Ă  Charlotte Casiraghi, la saga des princesses de MonacoLa violence des rĂ©seaux sociauxMais quand mĂȘme, il y a une attention constante des mĂ©dias et des atteintes Ă  votre vie privĂ©e
C. de H. - Il faut rester indulgent envers les gens qui croient tout ce qui est Ă©crit. Mais c'est certain, il faut avoir la peau dure face aux intrusions. Ne rien lire de ce qui est Ă©crit, pas mĂȘme les louanges, ne rien regarder, rester bienveillants. Et puis, aujourd'hui, il y a cette chose trĂšs violente les rĂ©seaux sociaux."La tradition, c'est la transmission du feu et non la vĂ©nĂ©ration des cendres." Cela a Ă©tĂ© ma ligne de conduitePrincesse de HanovreC. C. - Toute personne quelle qu'elle soit a le droit Ă  son intimitĂ©. C'est un droit inviolable. Mais aujourd'hui, tout le monde voit sa vie de H. - Avec une grande lĂąchetĂ©. Les rĂ©seaux sociaux sont comme une main vous inspire le grand dĂ©ballage narcissique d'Instagram et autre Facebook ?C. de H. - On nous a vendu la grande idĂ©e de Connect the world, et on constate que les rĂ©seaux sociaux mĂšnent souvent Ă  une immense solitude. À quoi bon avoir 4000 amis virtuels ? Ce n'est pas ma gĂ©nĂ©ration. Il serait peut-ĂȘtre plus judicieux de sortir de chez soi et de voir un ou deux amis la jeunesse a-t-elle des raisons de se montrer optimiste ?C. C. - J'oscille entre des positions contradictoires, entre l'optimisme et le dĂ©sespoir. Il faut du courage pour dĂ©sespĂ©rer
C. de H. - Moi, je suis nĂ©e inconsolable
C. C. - La compagnie des livres, la guidance des philosophes, tout cela est rĂ©confortant et permet de construire autre chose. On parlait du rĂŽle de la culture, c'est peut-ĂȘtre ça ne jamais se dĂ©courager Casiraghi. Felix Dol MaillotL'onde Me TooQue dit-on Ă  Monaco de l'onde Me Too qui secoue le monde ?C. de H. - La prise de conscience est un peu tardive. Je suis trĂšs prĂ©occupĂ©e par les fĂ©minicides. Et jusqu'ici, on ne peut pas dire qu'on faisait grand cas des femmes C. - La parole s'est libĂ©rĂ©e avec les dĂ©bordements auxquels on assiste. Nous sommes dans un moment de transition qui peut paraĂźtre dĂ©concertant. Pourtant, je connais beaucoup d'hommes qui se sentent trĂšs concernĂ©s par la question et qui interrogent. Je n'ai pas le sentiment d'une guerre, et surtout pas chez les jeunes chez eux, il y a un vrai dĂ©sir de construire une Ă©galitĂ©. Il existe cependant un fond de violence Ă  l'Ă©gard des femmes qu'il faut sans doute rattacher au corps maternel, ce corps sacralisĂ© qui peut donner la vie. Il renvoie Ă  une fragilitĂ© qu'on regarde parfois avec dĂ©goĂ»t. On s'attaque Ă  un corps qui reprĂ©sente une vulnĂ©rabilitĂ© dans lequel on Ă©tait plongĂ© enfant. C'est notre premiĂšre enveloppe, on vient tous de lĂ . Et c'est cette enveloppe que certains veulent dĂ©chirer, fracturer, abĂźmer quand ils n'ont peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© assez protĂ©gĂ©s enfants. C'est pour cela qu'il y a, pour moi, un pont entre la question fĂ©minine et la protection de l'enfance, un autre sujet qui m'intĂ©resse Ă©normĂ©ment. Quand il y a du sacrĂ©, il y a de la violence. Le corps de la femme fascine et inquiĂšte fĂ©ministes ?C. de H. - Je fais partie d'une gĂ©nĂ©ration ou la question Ă©tait vive. Je me souviens pourtant de ma mĂšre me disant en toute bonne foi "Tu n'as pas besoin de faire des Ă©tudes." Je me rappelle aussi d'un professeur d'universitĂ© qui m'avait dit avec une cruautĂ© inouĂŻe "Vous prenez la place d'un Ă©tudiant mĂ©ritant." Mais j'ai toujours voulu braver les obstacles. Je me suis toujours sentie en compĂ©tition avec les garçons je voulais faire mieux qu'eux, Ă  l'Ă©cole ou dans la performance sportive. Ça n'est pas forcĂ©ment glorieux, mais cette chose de la compĂ©tition m'a longtemps habitĂ©e. À 20 ans, j'Ă©tais comme ça. AprĂšs, c'est passĂ©, bien C. - Être une femme et dĂ©sirer exprimer sa singularitĂ© est une lutte, quelle que soit sa position. C'est une lutte, pas une guerre, mais ce n'est pas une chose aisĂ©e. Sous prĂ©texte que les femmes se sont Ă©mancipĂ©es, qu'on leur permet de faire une carriĂšre, des enfants, tout en restant dĂ©sirables, on voit moins aujourd'hui la part de sacrifice qu'il y a dans le fait d'ĂȘtre une femme. Et pourtant !Être une femme et dĂ©sirer exprimer sa singularitĂ© est une lutte, quelle que soit sa positionCharlotte CasiraghiC. de H. - Sais-tu qu'en Albanie, il existe une communautĂ© de femmes qui prennent la place des hommes ? On leur accorde alors tous les droits, la considĂ©ration et les privilĂšges accordĂ©s aux patriarches, mais elles doivent renoncer Ă  leur fĂ©minitĂ© !C. C. - Et puis il y a aussi l'image sacralisĂ©e de la fille, de la femme, de l'amoureuse, un corps de jeune fille Ă©ternel. Évidemment, la femme est donc plus violemment confrontĂ©e Ă  la perte de sa fĂ©minitĂ© et de sa beauté "Je me sens riche de toutes ces histoires familiales"Vous ĂȘtes toutes les deux des femmes cĂ©lĂ©brĂ©es pour leur beautĂ©. Ces contingences vous prĂ©occupent elles ?C. de H. - Quel ennui ! C'est un dĂ©faut que je n'ai C. - Franchement, ce n'est pas rĂ©jouissant de vieillir. Cela ne me prĂ©occupe pas aujourd'hui, mais je vois bien Ă  quel point les femmes sont fragilisĂ©es, se sentent blessĂ©es Ă  une Ă©poque oĂč l'enveloppe corporelle est si dĂ©crire le modĂšle maternel chez l'une et l'autre ?C. C. - MĂȘme si je ne l'ai pas connue, je vois chez toi beaucoup de choses de ta maman. Et je reconstruis quelque chose qui, peut-ĂȘtre, t'Ă©chappe et que, peut-ĂȘtre, j'imagine. Le rapport entre une mĂšre et une fille est une chose complexe, la mĂšre occupe une place toute-puissante, mĂȘme quand elle est aimante et tendre
 Il n'est pas question de comparaisons, mais il existe des jeux de miroirs. Quand je regarde des films de ma grand-mĂšre, je vois chez elle ta grĂące, ton exigence, ta discipline et ton mystĂšre aussi
C. de H. - Mais je ne lui ressemble pas du tout. Physiquement, je ressemble Ă  ma grand-mĂšre paternelle. C'Ă©tait une femme trĂšs libre et d'une originalitĂ© folle. Elle a Ă©tĂ© infirmiĂšre pendant la guerre, puis visiteuse de prisons. Totalement C. - Je me sens riche de toutes ces histoires familiales, de tous ces contrastes, de toutes ces femmes qui sont sorties d'un chemin tout tracĂ©. Mon arriĂšre-grand-mĂšre fantasque. Ma grand-mĂšre qui a fait le choix d'arrĂȘter le n'y a-t-il pas chez les femmes de la dynastie une certaine excentricitĂ© ?C. C. - Excentriques au sens de singuliĂšres. Libres de dire je suis protĂ©iforme, je ne suis pas celle que vous de H. - PlutĂŽt qu'excentriques, je dirais extravagantes. Mais pas le mot galvaudĂ© qu'il est devenu, le mot dans sa racine latine "au-delĂ  du chemin". VoilĂ , le pas de cĂŽté  Le prince Ernst August de Hanovre enchaĂźne les apparitions au tribunal, qu’il soit plaignant ou accusĂ©. Ce mardi, le chef de la famille royale de Hanovre s’est retrouvĂ© face Ă  son ancien avocat. Celui-ci lui reproche une facture d’honoraires impayĂ©e
 s’élevant Ă  74 000 euros. Lire aussi Ernst August de Hanovre loue une trottinette et passe du bon temps avec ses petits-enfants Ă  Madrid L’époux de la princesse Caroline de Monaco se bat contre son ancien avocat AprĂšs ses dĂ©mĂȘlĂ©s avec la police, qui lui ont valu une peine de prison et aprĂšs son Ă©niĂšme action Ă  l’encontre de son fils aĂźnĂ©, le prince Ernst August de Hanovre s’est une fois de plus retrouvĂ© au tribunal. Ce mardi 25 avril, il s’est rendu en personne au tribunal rĂ©gional de Salzbourg pour dĂ©fendre sa cause, n’ayant pas peur d’affronter son ancien avocat. Le prince Ernst August, 68 ans, vit de plus en plus souvent Ă  Madrid, auprĂšs de sa nouvelle compagne, l’empĂȘchant de se rendre au tribunal en Autriche ou en Allemagne, comme ce fut encore le cas il y a quelques semaines lorsqu’il tentait de rĂ©gler un litige avec son fils aĂźnĂ©, concernant la gestion des chĂąteaux familiaux. Le duc de Brunswick Ă©tait pourtant bien Ă  l’audience ce mardi, Ă  Salzbourg, comme le rapporte le journal local Krone Zeitung. Le prince Ernst August de Hanovre se bat Ă  prĂ©sent contre son ancien avocat. PhotographiĂ© ici Ă  la sortie du tribunal, lors d’une prĂ©cĂ©dente affaire, en mars 2021 Photo Splash News/ Lors de l’audience, l’avocat lĂ©sĂ© dit avoir une facture d’honoraires qui s’élĂšve Ă  74 000 euros et qui reste impayĂ©e. Celle-ci couvrirait des prestations d’aide et de conseils juridiques qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es entre 2016 et 2021. L’ancien avocat de l’époux de la princesse Caroline de Hanovre a dĂ©clarĂ© devant la cour que cette somme Ă©tait un montant forfaitaire sur lequel les deux parties s’étaient mises d’accord devant un notaire. Si les prestations avaient fait l’objet d’une facture individuelle, le montait serait certainement deux fois plus Ă©levĂ© », a argumentĂ© l’avocat, comme le rapporte la presse locale. Lire aussi L’époux de la princesse Caroline dĂ©finitivement interdit de rĂ©cupĂ©rer ses armes Ă  feu Le prince Ernst August quitte l’audience aprĂšs s’ĂȘtre emportĂ© Selon Krone Zeitung, l’ambiance Ă©tait particuliĂšrement Ă©lectrique dans la salle d’audience. Le prince Ernst August s’est quelque peu emportĂ© et ses nouveaux avocats sont intervenus pour le calmer et Ă©viter le chahut ». La relation entre le prince et son ancien avocat Ă©tait trĂšs bonne, presque amicale, ce qui fait intervenir beaucoup d’affect dans ce dossier. Le prince a mĂȘme quittĂ© le tribunal, aprĂšs quelques minutes d’explications. Ses nouveaux avocats ont expliquĂ© que ça ne servait Ă  rien qu’il reste, car de toute façon, le contenu du procĂšs de 26 pages n’était pas Ă  sa portĂ©e. Également, leur client serait parti car il trouvait que dĂ©battre sur des questions de coĂ»t est ennuyeux et que c’est indigne de son rang social ». ConcrĂštement, les nouveaux avocats ont fait savoir que leur client estimait que ces honoraires pour des services consultatifs Ă©taient trop Ă©levĂ©s, le prince ayant dĂ©jĂ  payĂ© environ un million d’euros d’honoraires Ă  son ancien avocat. Par ailleurs, l’ancien avocat doit lui aussi clarifier devant la cour ce qu’il estime avoir rĂ©ellement rĂ©alisĂ© comme prestations. Il a 86 dossiers Ă  passer au crible pour Ă©tablir la liste de ses services consultatifs supplĂ©mentaires. Le juge a rappelĂ© que si l’affaire passait au tribunal, c’est aussi parce qu’un expert aurait demandĂ© de clarifier les services rendus par l’avocat. Le juge a conclu l’audience en demandant aux deux parties de tomber d’accord sur un rĂšglement Ă  l’amiable. Nicolas Fontaine RĂ©dacteur en chef Nicolas Fontaine est rĂ©dacteur web indĂ©pendant depuis 2014. AprĂšs avoir Ă©tĂ© copywriter et auteur pour de nombreuses marques et mĂ©dias belges et français, il s'est spĂ©cialisĂ© dans l'actualitĂ© des royautĂ©s. Nicolas est aujourd'hui rĂ©dacteur en chef d'Histoires royales. nicolas Ernst August de Hanovre serait dans le pĂ©trin financier. Le riche hĂ©ritier serait ruinĂ© et dĂ©pendrait de sa compagne. Son nom de famille n’a pas pu le sauver pas de la banqueroute. Ernst August de Hanovre aurait dilapidĂ© sa fortune personnelle et serait dĂ©sormais incapable de subvenir Ă  ses besoins. C’est le mĂ©dia allemand Bunte qui fait l’état des lieux de la situation prĂ©caire dans laquelle le prince vit dĂ©sormais. L’ancien Ă©poux de Caroline de Monaco est incapable de faire face Ă  ses dettes. Alors qu’il devait payer une amende de 40 000 euros, il a dĂ» demander de l’aide Ă  son ex-compagne et mĂšre de son fils, Chantal Hochuli. C’est elle qui a rĂ©glĂ© sa dette Ă  titre de prĂȘt. A l’heure actuelle, ce serait mĂȘme sa compagne Claudia Stilianopoulos qui le soutiendrait financiĂšrement. L’ex-mari de Caroline de Monaco poursuit sa descente aux enfers. En mars 2021, il a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  dix mois de prison avec sursis pour des faits de violences et de menaces notamment envers des policiers. Son altesse royal aurait Ă©galement des problĂšmes d’addiction Ă  l’alcool, qu’il s’était engagĂ© Ă  soigner. Il a Ă©galement Ă©tĂ© contraint de suivre une psychothĂ©rapie pour rĂ©gler ces excĂšs de violence. DerniĂšre actu Ernst August de Hanovre vivait au-dessus de ses moyensComment Ernst August de Hanovre a-t-il pu se retrouver dans une telle situation ? Le prince a hĂ©ritĂ© d’une fortune colossale de la part de sa famille. Le mĂ©dia Bunte Ă©voque des “centaines de millions d’euros”, qui aujourd’hui auraient disparu. “Ernst August a clairement et constamment vĂ©cu au-delĂ  des possibilitĂ©s dont il disposait. Le prince n’est pas un bureaucrate soucieux du dĂ©tail. Ce qu’on lui donnait, il le signait”, raconte le mĂ©dia allemand pour expliquer la perte de sa fortune. Grand amoureux de la fĂȘte et grand mondain, son argent a beaucoup servi Ă  entretenir son train de vie luxueux. Son divorce avec Caroline de Monaco, bien qu’il n’ait jamais Ă©tĂ© prononcĂ©, aurait alourdi la note. Les frais d’avocats ont Ă©tĂ© consĂ©quents pour gĂ©rer cette sĂ©paration. MalgrĂ© ses problĂšmes financiers, Ernst August de Hanovre se serait dĂ©sormais pris en main. Depuis l’automne 2021 il se serait installĂ© en Espagne aux cĂŽtĂ©s de Claudia Stilianopoulos et prendrait plus sĂ©rieusement soin de sa santĂ©. Journaliste indĂ©pendante, Amina se passionne pour les tendances sociĂ©tales qu'elle dissĂšque avec les mots. Elle porte un regard particulier sur les droits de la femme et l’égalitĂ© des chances. Lorsqu’elle 


ernst august de hanovre et sa nouvelle compagne